OK

Toujours bon à prendre

Par Mulamba_N_Daye, le lundi 17 Décembre 2007

Le Racing s'en contentera. Nancy aussi. Face au seul dauphin de Lyon, meilleure défense du championnat, les Strasbourgeois ne sont pas parvenus, hier soir, à briser la glace. Les voilà quand même revenus à la dixième place, honnête rang qu'il s'agira de défendre samedi prochain à Caen.

C'est presque un sentiment de soulagement qui parcourt les rangs strasbourgeois au moment du coup de sifflet final. Sur une pelouse de la Meinau balayée par une bise sibérienne, les hommes de Furlan peuvent se congratuler. Ou tout du moins se réchauffer à travers quelques frictions énergiques.

« Capables de résister
au dauphin du championnat »

 « Sans vouloir passer pour un gagne-petit, je suis content d'avoir pris ce point, dit l'entraîneur alsacien. On peut toujours nourrir quelques regrets quand on ne s'impose pas à la maison. Mais il faut rester lucide et froid dans l'analyse. En tant que promu, nous avons montré que nous étions capables de résister au dauphin du championnat. Avec vingt-quatre points, on est pas mal. »
 Au regard de cette empoignade plutôt engagée, « âpre et difficile car Nancy impose une attention de tous les instants » aux dires de Furlan, il est difficile d'imaginer que le Racing ait pu prétendre à plus. Même si les Bleus s'étaient escrimés jusqu'au bout de la nuit, Bracigliano n'aurait certainement pas eu à ramasser la balle au fond de ses filets.
 La faute à un milieu nancéien en losange quasi infranchissable et une défense intraitable dirigée par Puygrenier, sorte de clone du Lyonnais Cris. Et pas seulement en raison du crâne lisse comme une boule de billard. Ce n'est pas pour rien que les Lorrains n'ont encaissé que dix petits buts cette saison.

Furlan revoit sa copie
après vingt minutes

 Les Strasbourgeois ont pourtant affiché de belles intentions, notamment dans un premier quart d'heure assez alléchant. Mulenga, l'attaquant strasbourgeois le plus actif, a ainsi vu Bracigliano s'opposer sur sa frappe du droit avant qu'André Luiz ne dégage sur la ligne de but (12e').
 De quoi faire bondir Pablo Correa de son banc de touche. Les gesticulations du coach uruguayen suffisent en tout cas à réveiller les siens, désormais prompts à resserrer les mailles et à hausser le ton. Cette fois, c'est le Racing qui souffre. Cassard, jusque-là peu sollicité, est contraint de se détendre pour repousser du bout des gants un missile expédié par Bérenguer sur coup franc (18e').
 « Nous avons subi, une demi-heure durant, la puissance de Nancy avant de nous hisser à leur niveau », reconnaît Jean-Marc Furlan, contraint de revoir sa copie après seulement vingt minutes de jeu. Johansen, lancé sur le côté gauche du milieu, se replace ainsi dans l'axe pour fermer la porte à un Benjamin Gavanon toujours plus entreprenant.
 L'indispensable effort défensif permet aux Strasbourgeois de tenir tête aux Nancéiens dans l'impact physique. En contrepartie, les phases offensives perdent de leur tranchant. Alvaro Santos, secoué comme un cocotier par Puygrenier, peine à s'imposer. Renteria, peut-être déboussolé par le froid, n'essaye, lui, même pas. Seul Jacob Mulenga, finalement, parvient à peser sur la défense.

Mulenga aura
tout tenté

 Trop court sur un coup franc de Johansen (36e'), pris à contre-pied quand Bracigliano repousse une frappe tendue de Renteria (59e') - la seule inspiration du meilleur buteur strasbourgeois - ou encore un poil juste sur un centre de Fanchone (88e'), le Zambien aura tout essayé. En vain.
 Plus les minutes défilent, moins les deux formations sont enclines à se livrer. Les espaces, déjà réduits, deviennent inexistants. « Au Mans, où nous avions voulu marquer, on s'est pris un contre et on a perdu, synthétise Pablo Correa. Prendre le point du nul à l'extérieur n'est pas la moindre des choses. »
 C'est exactement le même souci de juste équilibre entre une attaque débridée et une défense regroupée qui a incité les Strasbourgeois à la plus grande prudence. « Nancy voulait nous amener à la rupture, on ne pouvait lâcher le moindre mètre », ajoute Furlan.

Un beau challenge
samedi à Caen

 Hier soir, Alsaciens et Lorrains se sont quittés dos à dos et somme toute contents. Samedi prochain, l'ASNL vivra son match de gala à Marcel-Picot, contre une équipe lyonnaise distante de quatre points et sacrée hier championne d'automne. Le Racing, lui, se coltinera des Caennais en pleine bourre - cinq victoires à la suite - en Normandie.
 « C'est un beau challenge de finir l'année sans perdre là-bas, conclut Furlan. Pour parvenir à nos fins, on se doit de grappiller point par point. » Ceux qui seront mis en jeu à Michel-D'Ornano ne seront pas faciles à faire choir dans l'escarcelle strasbourgeoise. Pas plus qu'hier soir, au demeurant.

Mulamba_N_Daye
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Commentaires 7 commentaires

ASMitch ASMitch

mercredi 19 Décembre 2007 à 13h55

tous le monde a peur d'attaquer = 0-0emoji 17
james74000 james74000

mardi 18 Décembre 2007 à 17h19

Un résultat correct pour les Strasbourgois face aux dauphins emoji 15
titoupipic titoupipic

mardi 18 Décembre 2007 à 00h37

l soupe saucisse aux lentilles va bientôt revenirr a lamenau, pour le grand paisir des supporteremoji 21
manalex64 manalex64

lundi 17 Décembre 2007 à 20h38

et ce qui sont restés au chaud chez eux emoji 13!!!!
tom007 tom007

lundi 17 Décembre 2007 à 20h34

0/0emoji 14emoji 14. Seul Mars est heureuxemoji 17emoji 17emoji 17emoji 17 et les gardiens de but, j'oubliaisemoji 17emoji 17emoji 17
canto77 canto77

lundi 17 Décembre 2007 à 18h09

Championnat de "petite Sibérie" Strasbourg accroche Nancy à la Meinau...bien jouéemoji 15
Mars_le_rouge Mars_le_rouge

lundi 17 Décembre 2007 à 13h07

Voilà un nul entre deux équipes frileuses qui me rapportent 9 puntos... Merci le RC Choucroute et l'AS Foraine !!! emoji 17emoji 17