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D'extrême justesse

Par Mulamba_N_Daye, le dimanche 06 Janvier 2008

 

Incapable de venir à bout des amateurs de Rouen dans le jeu, le Racing a arraché sa qualification pour les seizièmes de finale à l'issue de la séance de tirs au but, grâce à un sans faute et un arrêt de Nicolas Puydebois. Il n'y a pas de quoi pavoiser.

ROUEN 0
RACING 0 a.p.
(4-5 t.a.b.)


 Tirs au but réussis : Cohade, Alvaro Santos, Rodrigo, Gasmi, Johansen pour le Racing ; échec de Louiron pour Rouen.
 Stade Robert-Diochon. - Arbitre : M. Turpin. 6 892 spectateurs. Temps doux et pluvieux. Pelouse en mauvais état. Avertissements : Cacérès (76e', tacle à retardement sur Abdessadki) à Rouen ; Rodrigo (52', tacle dangereux sur Da Costa), Cohade (79', antijeu sur Eveno) au Racing.
 ROUEN : Verger - Louiron, M. Camara, Béhary, Prieur - Olou
(Heyman, 114'), D. Camara (cap.), J.-P. Mendy, Cacérès (Meunier, 82') - Eveno, Da Costa. Entraîneur : Éric Garcin.
 RACING : Puydebois - Lacour, Bellaïd, Ducrocq, Dos Santos - Rodrigo (cap.), Cohade - Fanchone (Durak, 82'), Abdessadki (Gasmi, 113'), Johansen - Alvaro Santos. Entraîneur : Jean-Marc Furaln.
 Rouen est une ville de foot, dit-on dans la préfecture et un peu partout en Haute-Normandie. Même si la ville ne vibre plus quotidiennement au rythme des Diables Rouges, qui se débattent dans l'anonymat du CFA - le quatrième niveau français - depuis trois saisons, la flamme de la passion crépite toujours dans les coeurs.

La maîtrise est alsacienne,
les occasions sont normandes

 Hier soir, dans un stade Robert-Diochon aux travées garnies comme aux plus beaux jours, cette flamme n'attendait qu'une bise favorable et portante pour se muer en brasier infernal. « Faites nous rêver », pouvait-on lire dans l'une des deux tribunes abritées du crachin normand.
 La vaillante troupe d'Éric Garcin a pris ce souhait au pied de la lettre, le transformant même en ardente résolution de la nouvelle année. Face à ces pros venus d'Alsace, les amateurs rouennais ont croqué dans la partie à pleines dents. En dépit d'une première alerte sur le but de Verger, consécutive à une reprise en demi-volée trop écrasée de Fanchone sur un centre de Dos Santos (2e'), les locaux ne se laissent nullement démonter.
 Les Strasbourgeois sont peut-être maîtres du ballon, qu'ils parviennent à faire courir prestement sur toute la largeur du terrain, ce sont les Normands qui se créent les occasions les plus franches. Puydebois, l'homme des coupes, doit ainsi s'employer dans les pieds du remuant Da Costa (3e'), sur une frappe appuyée d'Eveno, le buteur-maison (9e'), ou encore quand Jean-Paul Mendy place une reprise lointaine dans les arrêts de jeu de la première mi-temps.

Pas le moindre but
en trois rencontres

 Jean-Marc Furlan, en excellent connaisseur des choses de la Coupe, précieux héritage de ses années à Libourne, avait pourtant mis ses hommes en garde. Face aux « petits », mieux vaut rapidement se mettre à l'abri. Encore faut-il se montrer pressant sur le but adverse. Hier soir, le Racing en était bien incapable.
 L'absence de quatre attaquants - Mouloungui, Mulenga, Renteria et Gameiro - ne constitue en rien une excuse suffisante. Avec le seul Alvaro Santos - inexistant - en pointe, Fanchone et Johansen sur les côtés et Abdessadki à la mène, le Racing aurait dû afficher un visage plus conquérant.
 Las, seules deux occasions ont égayé la soirée strasbourgeoise. Mais Fanchone voit mourir sa balle au-dessus de la transversale, sur une ouverture de Johansen prolongée de la tête par Abdessadki (12e'). Et quand Cohade exécute un impeccable ciseau retourné sur un centre de Fanchone, c'est Verger qui l'extirpe au ras de son poteau (69e'). Lors des trois dernières rencontres, les Bleus n'ont pas inscrit le moindre but.
 Le Racing a même failli s'en retourner chez lui tout penaud à l'issue du temps réglementaire. Une frappe de Cacérès meurt dans le petit filet (79e'), avant que la reprise victorieuse de Da Costa ne soit invalidée pour une position limite de hors jeu (84e').

Puydebois assure
la qualification

 Toujours est-il que Rouen contraint les Alsaciens à la prolongation. Une victoire en soi, déjà. Puydebois sauve encore les meubles sur une tête plongeante de Da Costa (99e'). Dans les derniers instants de la prolongation, le jeune Durak, sur un centre de Dos Santos, aurait pu arracher la décision pour les Alsaciens.
 Ce sont les tirs au but qui éviteront l'élimination honteuse. « Nico » Puydebois s'oppose sur le quatrième essai normand, tiré par Louiron, alors que ses coéquipiers réalisent le sans faute. La qualification est dans la poche. C'est l'essentiel, somme toute.

Mulamba_N_Daye
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Commentaires 4 commentaires

Mars_le_rouge Mars_le_rouge

dimanche 06 Janvier 2008 à 12h20

J'ai vu un bout du match, les gars étaient tellement impressionnés par le stade qu'ils ont joué à quinze derrière... Ah, non, c'était Montpellier au Stade Français, autant pour moi ! emoji 20emoji 21
docteurjoey docteurjoey

dimanche 06 Janvier 2008 à 11h29

Raymond au service de l'Alsace... emoji 20emoji 20
filopate filopate

dimanche 06 Janvier 2008 à 11h27

Il va leur falloir prendre des cours chez Raymond!!emoji 17
docteurjoey docteurjoey

dimanche 06 Janvier 2008 à 11h26

Le RC Choucroute... emoji 20emoji 20 Mais qu'est ce qu'ils sont mauvais!!! emoji 17emoji 17