Les Grandes Gueules : RC LENS

Initialement j’ai hésité à nommer cet article « Carton rouge » pour faire un clin d’œil à ce bon vieux Stéphane Tortora et sa voix si particulière qui officient dans Sport6 tous les dimanches et puis je me suis dit que « Les Grandes gueules » c’était moins négatif comme message, plus ouvert aux discussions et que ça en avait (de la gueule).

Bon OK OK, passons à l’article.

Cette semaine, coup de gueule contre Hafiz Mammadov.

Ce nom ne vous est certainement pas inconnu, c’est le propriétaire azéri du RC Lens. Club qu’il a racheté en 2012 pour y placer Martel, le président mythique, à sa tête afin de retrouver les sommets.

Et c’est là que débute le problème.

Martel s’est fait souffler ce nom à l’oreille par un « ami » peu scrupuleux et a utilisé Papin et son ballon d’or (véridique) pour l’attirer dans le Nord afin de reprendre sa place de président récemment perdue.

Quelques millions plus tard, le club retrouve de sa superbe et réintègre la Ligue 1 sportivement. Pari gagné.

Sauf que…

Sauf que dès 2013 Mammadov a contracté des emprunts dans son pays à des taux extravagants pour faire face à une crise « passagère ».

Afin de rembourser ses dettes, il est allé jusqu’à se servir à la Bank of Azerbaïdjan, banque détenue par sa famille, quitte à ce que les clients de cette banque aient plusieurs jours durant l’impossibilité de retirer de l’argent sur leurs comptes.

Et aujourd’hui c’est cette banque qui doit donner les 4M d’Euros promis à la DNCG pour régulariser les comptes du club. Sauf que la famille Mammadov ne veut plus payer pour les extravagances d’Hafiz.

Il le sait, Martel (à moins d’être complètement stupide) le sait et c’est le club qui ne sait pas où il va.

Le club de Lens m’a fait peine à voir samedi avec son effectif de Ligue2. C’est un sacré gâchis pour un tel club, au public si chaleureux et fidèle.

Alors oui, cette semaine coup de gueule contre Mammadov qui tel un enfant, s’est fait plaisir en s’offrant un beau joujou pour son Noël 2012 mais qui aujourd’hui ne peut plus en assumer la charge.