Les retraites internationales

Cette semaine un sujet qui pas mal fait couler d’encre dans la presse et qui a pas mal fait débat devant la machine à café au bureau… Les retraites internationales.

Le premier à avoir ouvert la voie : Nasri.

Un minot marseillais de la fameuse Génération 87 (Benzéma, Ben Arfa, Ménez…) au talent énorme mais au comportement plus discutable. Quelques exemples :

-         Son départ en eau de boudin de Marseille,

-         Son départ en eau de boudin d’Arsenal (au Community Shield il s’est fait traiter de « Petite pute » sur une pancarte des supporters londoniens, émouvant non ?),

-         Son célèbre geste envers les journalistes à l’Euro 2012,

-         Sa non-sélection au Mondial 2014 car il n’accepte pas le statut de remplaçant,

-         La réaction de sa compagne à la non-sélection au Brésil… OK, ce n’est pas lui mais il n’a qu’à peine réagi aux termes « sélectionneur de merde, pays de merde ».

Plus jeune (27 ans) retraité de France cette année, Môssieur Nasri refusera de jouer pour la France tant que DD en sera le sélectionneur. Comprenez « je ne serai jamais titulaire avec lui alors comptez pas sur moi les gars ! Saud si... ».

La réaction de la FFF ? Aucune.

Son entourage l’admet, il attendait que les hautes instances du foot français le supplient. Loupé.

Bilan : aucun regret.

Le deuxième : Ribéry.

Le munichois a si mal vécu son forfait à la coupe du monde qu’il s’est gavé de pétards et de bières à Ibiza. Il a refusé l’invitation au Brésil pour les quarts comme Grenier et Mandanda mais avec grande classe pour sa part : sans même daigner répondre à Le Graët.

Ce même président qui à l’annonce de la retraire du nordiste a dit qu’il était toujours indispensable à l’équipe de France qui « serait toujours ouverte pour lui ». Comprenez « une belle prime l’attendra à chaque venue en sélection ».

Ce même Le Graët qui n’a pris aucune mesure à l’encontre de l’ancien marseillais (tiens, encore un !) lorsqu’il a mis en cause le médecin de l’équipe de France qui était un "incompétent, responsable de son forfait".

Pauvre médecin qui a récupéré un joueur blessé, autant piqué aux anti-douleurs qu’un malade grave.

De loin, il a vu l’émergence de Griezmann. Son lent déclin qui le poussera sur le banc du Bayern, le force à refuser ce maillot bleu par orgueil. Là encore, un joueur qui refuse le banc de touche. Belle mentalité dans un sport CO-LLEC-TIF.

Bilan : aucun regret.

Le troisième : Abidal.

Forcément déçu de n’avoir été sélectionné pour le Brésil (il acceptait un rôle de remplaçant lui !), il s’est résigné et a signé pour  l’Olympiakos, comprenant qu’il ne porterait jamais plus la tunique bleue.

Bilan : coup de chapeau à ce joueur pour son talent, sa remise en forme après sa grave opération.