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Chronique des coupes d'Europe : Paris Saint-Germain

Par magicjool, le vendredi 19 Décembre 2014

Chronique des coupes d\'Europe : Paris Saint-Germain

 Une fois n'étant pas coutume, je reviens vous conter les formidables histoires qui font le football. Et c'est avec le Paris Saint-Germain que nous allons continuer cette chronique des coupes d'Europe. Je suis triste de dire qu'aujourd'hui nous allons parler d'un succés, le deuxième et dernier du foot français !! Oui c'est triste car en tant que supporter de l'OM j'aurai voulu aborder la victoire marseillaise en champion's league (A jamais les premiers). Mais c'est donc lors de la saison 1995/96 que nous allons voir le PSG remporter une coupe d'Europe, la trop peu regrettée coupe des vainqueurs de coupe. Paris a pour entraineur un jeune retraité du foot Luis Fernandez. Son équipe est d'un beau niveau, comptant des noms emblématiques du club tel que Lama, Roche, Le Guen, Djorkaeff, Guérin ou Bravo, mais le plus connu même des générations actuelles est le brésilien Raï.

Alors bon je ne vous représente pas la compétition mais je vais juste signaler que le niveau de cette coupe n'est pas très élevé et c'est regrettable. Bon cette année là, il y a tout de même Paris, Parme, Everton, le tenant du titre Real Saragosse et le Deportivo La Corogne, le Sporting Portugal, le Borussia Mönchengladbach, le FC Bruges, le Celtic Glasgow. On remarque l'absence de gros noms bien ronflants. Parme est presque favorite de la compétitions, les espagnols ont l'avantage d'être 2 et Paris a clairement une carte à jouer. L'arrêt Bosman et la chutte de l'URSS n'ont pas encore produit tous leurs effets mais il y a déjà un nivellement du foot européen vers l'ouest et 5 grands pôles (dont la France fait alors partie sans aucun doute). Il y eut 48 participants (donc 47 pays représentés pour les 2 du fond qui baillent).

Le tour préliminaire comptait 16 rencontres pour autant de places en 16ème de finale. La rencontre la plus marquante est surement celle entre le FC Vaduz (Liechenstein) et le Hradek Kralové (Rep. Tchèque) gagné par les second sur un scrore total de 14 à 1 (0 - 5, 1 – 9). Le meilleur buteur de la compétition sera d'ailleurs Petr Samec du dit club tchèque avec 9 réalisations.

En seixième de finale, Paris SG entre en jeu contre le club norvégien de Molde FK. A l'aller, les parisiens se rendent en Norvège et s'imposent sur le fil 3 buts à 2. Au Parc des Princes, ils feront plus honneur à leur rang en gagnant 3 à 0. Rien à dire de spécial sur cette rencontre bien gérée. A noter une qualification facile de La Corogne contre l'APOEL Nicosie, faisant 0 à 0 à Chypre et gagnant 8 à 0 en Espagne. Parme élimine le club de Teuta Durrës (Albanie), deux fois 2 à 0. Feyenord élimine les lettons de Liepaya sur un total de 13 à 0 (0 à 7 et 6 à 0). Everton se qualifie tout comme Saragosse, le FC bruges, Trabzonspor, Celtic Glasgow, AEK Athène, Halmstads (Suède), le Rapid de Vienne, Mönchengladbach, le Dynamo Moscou. Enfin Kralové, le club tchèque rejoint tout se beau monde en se débarrassant du FC Kobenhavn 7 à 2 ( 5 à 0, 2 à 2 ).

Arrive les huitièmes, là où les choses se resserrent. Le PSG n'est pas si malheureux au tirage et hérite des écossais du Celtic Glasgow. L'adversaire n'est pas à prendre à la légère mais reste à la portée des parisiens. Ceux-ci reçoivent à l'aller au Parc et s'imposent 1 à 0. C'est donc avec une petite marge que Luiz Fernandez prépare le retour dans un Celtic park à n'en point douter en fusion. Pourtant, contre toute attente, c'est presque une ballade de santé et Paris gagne 3 à 0. Pour Kralové, c'est la fin du parcours, ils perdent 1 à 0 à Moscou, gagnent 1 à 0 chez eux mais les tirs au but seront cruels, 3 à 1 pour les russes. Le club anglais d'Everton est éliminé par Feyenord, toujours très difficile à affronter lors des joutes européennes, en perdant 1 à 0 en Hollande ce qui est aussi le score totale. Parme s'est fait très, très, très peur. Ilsperdent à Halmstads au match aller 3 à 0 !! Autant dire qu'il est difficile de rencontrer une stat qui donne une chaance aux italiens. Mais les parmesans vont trouver les ressources pour réaliser un exploit retentissant, l'emportant 4 à 0. La Corogne ne tremble pas contre Trabzonspor, Monchengladbach non plus face à l'AEK Athène. Le Real Saragosse continue sa route en éliminant le FC Bruges. Enfin le Rapid de Vienne se qualifie contre le Spoting Portugal au terme d'une prolongation haletante (2 à 0, 0 à 4 ap).

Pour les quarts, Paris affronte du lourd. C'est Parme qui a dû s'employer pour être là grâce à un miracle qui va croiser le club de la capitale. Et l'on sait que les clubs italiens ne réussissent guère aux clubs français et à Paris en particuliers. Mais lors du match aller en Italie, Paris ne perd que sur la plus petite des marges. Tout est alors possible quand on sait que les parmesans voyagent mal. Mais c'est bien au bout du suspens que Paris se qualifie en s'imposant 3 buts à 1. Le résultat est là, le demi finale également. De son côté, Mönchengladbach affronte le Feyenord. Et encore une fois, les hollandais vont tirer leur épingle du jeu. Après avoir arraché le nul 2 à 2 en Allemagne, ils gagnent 1 à 0 à Rotterdam. Autre grosse affiche, la confrontation entre La Corogne et Saragosse qui voit le Deportivo se qualifier, privant ses compatriotes d'un prestigieux doublé, 1 à 0 à La Corogne et 1 partout au retour. Enfin, le quart de finale entre le Dynamo Moscou et le Rapid de Vienne semble ouvert. Les autrichiens vont prendre l'avantage en gagnant à l'aller 1 à 0 sur le terrain moscovite. Ils se qualifieront facilement au retour grâce à un beau succés 3 à 0.

Paris n'est plus vraiment gâté par le tirage à présent et hérite du Deportivo La Corogne en demi-finale. Le PSG se déplace en Espagne à l'aller et va réaliser une partie parfaite, ils gagnent 1 à 0 et s'offre un match retour plus confortable. Au retour, malgré une rencontre compliquée, Paris gagne à nouveau 1 à 0. Le Parc peut vibrer pour ses chouchoux qui décrochent enfin une finale européenne, eux qui ont échoué par deux fois en coupe de l'UEFA contre la Juventus en 1993, et contre Arsenal en coupe des coupes en 1994. Et pour ce qui est de leur adversaire, ce sera soit le Feyenord Rotterdam qui fait figure d'épouventail de la compétition, et le Rapid de Vienne, chanceux au tirage et très solide équipe sur le terrain. Le match aller à Rotterdam se termine par le score nul de 1 à 1. Les hollandais vont devoir faire le job à l'extérieur et ce n'est pas un avantage. Les autrichiens ne vont pas rater l'opportunité de s'offrir la finale, ils s'imposent 3 à 0.

En ce 8 mai 1996, le stade du Roi Baudoin de Bruxelles voit donc la finale de la coupe des vainqueurs de coupe proposer une opposition inédite entre le Paris SG et le Rapid de Vienne, devaant 37500 personnes. La France y croit, nous ne sommes plus les poulidors éternels depuis que l'OM a montré le chemin. Et ce n'est peut-être pas un hasard si c'est le grand rival parisien qui va accomplir lui aussi l'exploit de gagner une coupe d'europe. Le contexte parisien n'est pourtant pas idéal. En championnat, les parisien voit Auxerre rafler le titre (les bourguignons feront le doublé) alors qu'ils ont été en tête jusqu'à la 32ème journée, comptant jusqu'à 10 points d'avance en janvier. Les hommes de Fernandez se sont effondrés. D'ailleurs, pour essayer de gonfler le moral des troupes, Yannick Noah va accompagner l'équipe durant les quelques jours de préparation et le jour du match dans les vestiaires en tant que « coach mental ». Parlons maintenant du match, un temps soit peu ennuyeux en terme de jeu, fermé par des autrichiens tétanisés par l'enjeu. Le meilleur buteur de la saison parisienne débute sur le banc, Dely Valdes est en délicatesse avec le coach, il remplacera Raï blessé à la 11ème minute. En attaque Loko n'arrive pas à retrouver son talent nantais ( comme d'autres de sa génération Ouedec et Pedros). La libération parisienne arrive sur un coup-franc de loin tiré par Bruno N'Gotty à la 29ème minute. J'ai vu le match à l'époque et jamais Paris n'a été inquiété, cependant jamais Paris n'a été inquiétant. On est loin de la rencontre épique de Munich, ce qui n'est pas la faute de la belle équipe parisienne mais d'un advesaire finalement trop faible pour laisser un souvenir mémorable de ce match et de cette compétition.

Pour la prochaine chronique, on verra un peu l'historique de l'En avant Guingamp qui va nous faire redécouvrir une autre compétition oubliée... la coupe Intertoto !! Mais ça c'est une autre histoire...

magicjool
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Commentaires 3 commentaires

rijekayu rijekayu

samedi 20 Décembre 2014 à 22h36

Génial comme toujours tes articles mon cher magic emoji 13
Erwan Toupin Erwan Toupin

samedi 20 Décembre 2014 à 02h19

Guingampais coupe d Europe !!!!! emoji 01emoji 01emoji 01
chrisnonore chrisnonore

vendredi 19 Décembre 2014 à 20h32

Comme quoi, en France, pour gagner une coupe d'Europe, il fallait faire confiance à ses défenseurs porteurs du numéro 4.emoji 09