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Chronique de la coupe du monde : Espagne 1982

Par magicjool, le dimanche 01 Juin 2014

Chronique de la coupe du monde : Espagne 1982

    La douzième édition de la coupe du monde prend donc place en Espagne. Une première pour la péninsule ibérique. C'est une espagne post-franquiste, puisqu'en 1975, Franco lui-même nomme son successeur en la personne de Juan Carlos Ier qui va mettre en place le régime que nous connaissons actuellement de monachie constitutionnelle. C'est donc cettee jeune démocratie qui accueille le mondial. Dans le même temps une guerre a lieu entre l'Argentine et le Royaume-Uni aux îles Malouines. Les britaniques vont sortir vainqueurs de cette guerre. Nous verrons que cela aura un retentissement daans cette compétition.

107 pays disputent les qualifications, et pour la première fois 24 pays participeront à l'événement. Parmi les participants, il y aura 14 européens (Pologne, Italie, RFA, Autriche, Belgique, Hongrie, Angleterre, France, Tchécoslovaquie, Irlande du nord, Espagne, Yougoslavie, URSS et Ecosse), 4 sud-américains (Brésil, Argentine, Chili et Pérou), 2 d'Amérique Centrale (Honduras et Salvador), 2 africains (Cameroun et algérie), le Koweit pour l'Asie et la Nouvelle Zélande pour l'Océanie. La première phase compte 6 groupe de 4 équipe. Les 2 premiers de chaque groupe sont qualifiés pour un deuxième tour organisé en 4 groupe de 3. Les premiers de chaque groupe se retrouvent en demi-finale.

Pour le premier tour, Pologne et Italie se qualifient dans le groupe 1, les italiens s'en sortent in extremis au goal average face au Cameroun. Le groupe 2 est l'un des plus contreversé. L'Algérie réussira l'exploit de battre la RFA mais celle-ci se qualifiera avec l'Autriche au terme d'un match de la honte où les deux équipes arreterons de jouer pour effectuer une passe à dix à 1 à 0 pour la RFA, condamnant l'Algérie. A partir de la prochaine coupe du monde, les troisièmes match de groupe se joueront simultanément. Dans le groupe 3, il est à noter le 10 à 1 de la Hongrie contre le Salvador, mais ce sont les belges et les argentins qui se qualifient. La France évolue dans le groupe 4. La bande à Platini perd d'abord contre les anglais qui terminent premier du groupe. Les français vont arracher leur qualif grâce à une victoire contre le Koweit et un nul contre les tchèques. Les qualifiés du groupe 5 seront  l'Irlande du nord et l'Espagne au goal average contre la Yougoslavie. Enfin, les deux derniers qualifiés sont le Brésil et l'URSS.

Lors du second tour, dans le groupe 1, La Pologne de Lato et Boniek sort d'un groupe composé de l'URSS et de la Belgique, ils feront match nul 0 à 0 contre l'URSS aprés avoir battu les belges 3 à 0.

Au sein du groupe 2, on retrouve la RFA, l'Angleterre et l'Espagne. Le pays organisateur ne pourra rien faire face aux allemands, perdants 2 à 1. Ils feront 0 à 0 contre les anglais, auteur du même score avec la RFA. Les allemands sont donc premiers.

L'Italie n'est pas passé loin de l'humiliation au premier tour, 3 nul et un seul but marqué. Dans ce groupe 3, un homme va se réveiller, il s'appelle Rossi. S'il ne marque pas lors de la victoire face à l'argentine du jeune Maradona 2 buts à 1 de l'Italie. Il va inscrire le triplé contre le Brésil. L'Italie gagne 3 à 2 est se qualifie pour la demi. Les supporters argentins auront toute la compétition des pancartes revendiquant les malouines. L'équipe de Maradona n'aura su montré autre chose que de la nervosité à cause des ces événements extra-sportifs.

Le dernier groupe est celui de la France. tout débute cette fois à merveille avec une victoire 1 à 0 contre l'Autriche. Ceux-ci feront le nul 2 à 2 face à l'Irlande du nord. Dans le match décisif, la France va l'emporter 4 buts à 1, doublé de Rocheteau et doublé de Giresse, contre les irlandais.

En demi-finale, L'Italie gagne 2 à 0 contre la Pologne grâce à un doublé de Rossi. Mais tous les souvenirs se sont tournés vers Séville pour l'une des rencontres les plus épiquesdu football français et de la coupe du monde. En effet ce match va faire vivre à ceux qui l'ont regardé tout un panel d'émotion. Une rencontre dont seul le foot a le secret. Le match est définitivement lancé à la 17ème minute et l'ouverture du score de Littbarski. Mais Platini va transformer un pénalty à la 26ème pour égaliser. Plus rien n'est marqué dans le temps  réglementaire. A la 57ème minute, Shumacher va sortir de son but de façon trés aggrésive face à Batiston, lui mettant le genoux dans le visage. Le joueur français tombe KO, restant inconscient un long moment. Il va être évacué sur civière, Platini lui tient la main... mais le pire c'est qu'aucune sanction n'est prise coontre le gardien allemand, pas même un coup franc!! L'une des décisions les plus honteuses de l'Histoire du football. Toujours est-il qu'en prolongation, surement avec un esprit revanchard, la France étale son talent et va creuser l'écart, 2 à 1 but de Trésor à la 92ème, et 3 à 1 but de Giresse à la 98ème minute. Mais Karl-Heinz Rummenigge entre en jeu et réduit trés vite l'écart, 3 à 2, à la 102ème minute, alors qu'il était annoncé blessé avant la rencontre. A la 108ème, Fisher égalise. Les français sont au bout d'eux même, ils ont donné toutes leur force. C'est donc avec la cruelle scéance de tir au but que sera décidé le vainqueur. Etorri est le premier à arrêter un tir, mais Six rate à son tour dans la foulée. Finalement Bossis ratera le sixième pénalty et la RFA est propulsé en finale. La joie de Shumacher tranche avec le sentiment de colère et d'injustice des français.

Lors du match de la troisième place, La Pologne va battre la France qui ne s'est pas remise de sa demi-finale. Le score sera de 3 à 2 pour un beau match de football. La France de 1958 ne sera pas égalée. Il s'agit toutefois de l'un des plus beaux mondiaux réalisé par une équipe de France. Une équipe qui aurait pu atteindre la victoire finale.

Et cette finale se jouera qu'on le veuille ou non entre la RFA et l'Italie. Le stade Santiago Bernabeu du Real Madrid accueille la rencontre, plein de ces 90000 spectateurs. Les deux pays ont déjà remporté 2 trophés et peuvent à l'issue de cette finale rejoindre le Brésil et ses  trois victoires. Le match débute frilleusement, le jeu est fermé, personne ne se livre. 0-0 à la mi-temps. Mais au retour des vestiaires, tout change. Rossi ouvre le score à la 56ème minute, montant son total à 6 buts dans la compétition, il terminera meilleur buteur. a la 69ème, Tardelli marque et creuse l'écart à la 69ème. Enfin, troisième but italien à la 80ème minute par Altobelli. Les allemands qui n'ont pas de jambes aprés leur demi-finale dantesque devront se contenter de réduire la marque à la 83ème par Breitner. certains diront que cette défaite allemande n'était que justice... je dirai que plus qu'un ressetiment envers l'Allemagne, c'est Shumacher qui devrait être sanctionné. Les Italiens n'étaient pas attendu, aprés un premier tour horrible, ils se sont enfin réveillés, et c'est avec une joie certaine que Dino Zoff amblématique gardien et capitaine de cette équipe soulève la troisième coupe du monde italienne. Les transalpins ne sont jamais meilleurs que lorsqu'on les croit mort. Un peu comme leurs adversaires du jour...

Il faudra donc défendre ce titre 4 ans plus tard, ce sera au Méxique... mais ça c'est une autre histoire.

Julien Dehodencq (alias magicjool)

magicjool
106 lectures

Commentaires 15 commentaires

magicjool magicjool

mardi 03 Juin 2014 à 22h08

c'est pas le bon Shumacher qui fait du ski Xeu... trololo lolo
xeu xeu

mardi 03 Juin 2014 à 14h40

Tout pareil ... ma première petite larme footballatoire ce France-Allemagne ! emoji 18 Par contre, MagicJool, je note que tu n'as pas précisé que 32 ans plus tard, Schumacher est toujours dans le coma ... Ok, je sors .... emoji 09
magicjool magicjool

dimanche 01 Juin 2014 à 20h58

le foot français n'a pas commencé avec Zidane... c'est malheureux de ne pas connaître un minimum les grandes pages de l'équipe de France... et je dis ça en sachant que Zidane fait parties des plus belles mais ça s'est construit avec le temps.
chrisnonore chrisnonore

dimanche 01 Juin 2014 à 20h53

Ça me rappelle une interview de Nasri, Menez et Ribéry (encore eux) lors d'Allemagne-France 2012 qui avouaient sans honte ne rien connaitre du match joué 30 ans auparavant. C'est triste.
chrisnonore chrisnonore

dimanche 01 Juin 2014 à 20h51

C'est toujours un plaisir de discuter avec des connaisseurs. Parfois, avec certains de mes amis, j'ai l'impression d'être un extraterrestre lorsque je leur parle de Platini, Waddle, Weah .. emoji 20
magicjool magicjool

dimanche 01 Juin 2014 à 20h00

Merci de suivre ces chroniques et de contribuer autant dans les commentaires. C'est vraiment plaisant de parler de football, de son Histoire. Cela m'a toujours passionné. Et le top c'est que ça me permet de croiser d'autres passionnés. Mas que un deporte!!
chrisnonore chrisnonore

dimanche 01 Juin 2014 à 19h56

Ton analyse sur les demi-finales est très juste. Il doit être très difficile de se remotiver mentalement et physiquement après de tels matchs.
chrisnonore chrisnonore

dimanche 01 Juin 2014 à 19h55

Tu es tout excusé. Je voulais juste apporter ma petite contribution à tes chroniques que je trouve très intéressantes et que j'attends toujours avec impatience.
magicjool magicjool

dimanche 01 Juin 2014 à 19h25

A noter que c'est la deuxième demi-finale la plus incroyable de l'Histoire de la coupe du monde avec le RFA-Italie de 1970. Le dénominateur commun : la RFA. Le point commun : le vainqueur n'a pas pu faire la différence dans la finale.
magicjool magicjool

dimanche 01 Juin 2014 à 19h23

c'est vrai que je n'ai pas parlé du cheik du Koweit mais bon pas d'impact sur le résultat. Et je dois avouer que je risque de moins dévellopper les premiers tours sauf pour des événements marquants. A partir de 1982, il y a énormément de matchs... dur de faire une chronique pas trop ennuyeuse et en même temps pas trop condensée. Mais c'est en effet une coupe du monde chargée en événements. A souligner que j'ai des origines polonaises et qu'encore une fois cette équipe s'est montrée au meilleur niveau. Lato était en fin de carrière mais épaulé par un Boniek en feu. Ce même Boniek qui avec Platini fera les grandes heures de la Juventus Turin. Si je ne m'étalle pas trop sur le jeune Maradona, c'est parce qu'il va vraiment prendre de la place lors des trois prochaines chroniques. Pour ne choquer personne, sachez que je suis plus un fan de Maradona que de Pelé donc pas la peine de s'alarmer si jamais ça se ressent un peu... j'essaye de rester objectif. Bref, voilà qui permet de se rendre compte de ce que représente le mondial dans l'Histoire du foot.
chrisnonore chrisnonore

dimanche 01 Juin 2014 à 19h16

Mais que dire de ce France-RFA qui aurait certainement désigné match du siècle par France football si l'issue du match avait été différente. Si Schumacher avait été explusé, si Amoros n'avait pas frappé sur la barre à la dernière minute du temps réglementaire, si Didier Six ne s'était pas précipité pour son tir au but ... Vivement le France-Allemagne en quart de finale cette année !!!emoji 01
chrisnonore chrisnonore

dimanche 01 Juin 2014 à 19h14

Terrible coupe du monde !!!! Quelques controverses (le RFA-Autriche, petits arrangements entre amis), le cheik du Koweit qui descend sur le terrain pour faire annuler un but aux Bleus, l'agression de Schumacher.
rijekayu rijekayu

dimanche 01 Juin 2014 à 19h01

Ça nous plaît toujours julienemoji 13
J'avais 9 ans lorsque la France a joué à Séville. . En 1982, la France aurait pu être championne du monde comme en 2006emoji 23
56CIMA 56CIMA

dimanche 01 Juin 2014 à 17h53

très bons tes articles....emoji 08
magicjool magicjool

dimanche 01 Juin 2014 à 17h25

juste pour info, j'ai pas pu écrire mes chroniques vendredi et samedi. D'habitude je garde le dimanche pépére mais j'ai décidé de vous livrer deux chroniques. Je vous souhaite une bonne lecture en espérant que ça vous plaise toujours... mais ça c'est une autre histoire;