OK

La sauce Boloni de ne prend pas

Par bouteboute, le lundi 11 Septembre 2006

monacoEncore une défaite, et un match décisif contre le PSG ce profil ...



On ne sait toujours pas ce que vaut le Monaco de Boloni, ou alors si, on ne le sait que trop bien, il vaut une victoire presque miraculeuse contre Sedan et un petit nul contre Rennes. C'est peu, beaucoup trop peu pour cet effectif perclus d'internationaux, de jeunes joueurs talentueux et de vieux briscard de la L1.






Comme un symbole, le polyvalent défenseur corse, François Modesto, n'a pas caché son amertume envers son entraîneur et surtout envers ses choix tactiques, fustigeant une équipe quasi inexistante en première mi-temps. En effet, suite a la suspension de Bernardi, allez savoir pourquoi, Boloni place Modesto dans un inhabituel rôle de milieu défensif, sans parler du premier match de cufre a droite, de Monsoreau placé pour la 1ere fois dans l'axe, un Plasil inexistant a droite, un menez perdu a gauche et enfin un Kallon reconverti en 10 à la Zizou sans en avoir le talent ... il ne faut pas aller chercher bien loin la 1ere mi-temps catastrophique de Monaco, qui ne doit son salut (être mené d'un seul but) qu'a la médiocrité du moment du coté de l'Yonne. Le pauvre Koller c'est encore démené tout le match durant, mais il ne reçu pas un ballon digne de ce nom et s'échina dans de veines déviations pour des partenaires toujours en retard.





Heureusement, Boloni n'est pas un si mauvais entraîneur que cela, et a la mi-temps il sorti Dos Santos pour Nimani ... un remplacement pour 5 changements de postes (en vrac : Monsorau AR Gauche, Modesto Def Central, Nimani 2ieme attaquant, Kallon a droite et Plasil en 6) c'est dire si l'équilibre fut un vain mot pour l'ASM ... passons donc sur la 2ieme mi temps, l'AJA continua de pousser et mena 2-0 l'ASM réduisis le score sur une poubelle et sa seule occasion du match.






Un match à oublier, tout simplement, il reste aux monégasques de se re-concentrer avant la venue du PSG, encore plus mal en point après la déroute infligée par l'OM hier soir.





Boloni n'a pas trouvé la formule et cela se voit, combien de temps avant que le groupe n'explose ? Personne ne le sait, mais le temps est compté, Monaco comptant déjà 9 pt de retard sur les leaders, assurément 9 par rapport aux ambitions présidentielles.





Une note d'optimisme dans ce marasme : l'effectif est équilibré et de qualité, une très belle équipe type doit vite pouvoir se dégager, et sans coupe d'Europe, Monaco s'il se retrousse les manches, doit pouvoir refaire son retard.




Bouteboute

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